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Photo du rédacteurZoé BLANC

CONTRATS : Les différents types de contrats pour un artiste

Dernière mise à jour : il y a 14 heures


Un artiste qui enregistre en studio.



Découvrez tous les types de contrats de musique possibles pour un artiste !



L'administratif, rédiger des documents, mettre en place sa stratégie... Tout cela est presque aussi important pour la carrière d'un artiste que sa musique, si ce n'est plus. Mais comment s'y retrouver et faire le bon choix quand au type de contrat pour sa carrière ?

En effet, il existe plusieurs types de contrats pour les artistes, chacun ayant des implications différentes en termes de droits, d'obligations et de rémunération. Il est d'ailleurs recommandé à un artiste de bien comprendre ses droits avant de signer. Beaucoup ont vu leur carrière s'effondrer à cause d'un contrat frauduleux signé trop vite... Il est important de voir un avocat spécialisé avant de signer un contrat.

On vous a concocté tout un article sur les différents types de contrats pour vous aider à y voir plus clair. Ne nous remerciez pas, c'est cadeau !



1. Le contrat d'artiste (ou d'enregistrement)


C'est un contrat signé avec un producteur phonographique, un label ou une maison de disques. C'est une histoire de compromis : l'artiste s'engage à composer un certain nombre de morceaux et le label s'occupe du reste (production, distribution, promotion, ...). L'artiste reçoit alors des avances/cachets afin de réaliser ses nouveaux morceaux, et perçoit des royalties sur les ventes. Le label détient les droits sur les masters des morceaux. Ce type de contrat a généralement une durée de 2 à 3 ans, voire plus. Au niveau des royalties, le label en perçoit 90%. Pour établir ce type de contrat, voyez un avocat pour à la fois protéger vos droits et négocier un contrat avantageux.


Deux cd roses


2. Le contrat d'édition


Ce contrat met en lien l'artiste et l'éditeur. Ce dernier s'engage alors à promouvoir les morceaux de l'artiste dans tous types de médias, et peut aussi gérer la synchronisation (films, pubs, jeux vidéos, réseaux sociaux, etc.) et à gérer les droits d'auteur. L'éditeur collecte les redevances issues de ces droits d'auteur, et perçoit alors un pourcentage sur ceux-ci (souvent 50%).


Un batteur en train de jouer de la batterie


3. Le contrat de licence


Ici, l'artiste donne le droit à un label ou à un distributeur d'utiliser ses enregistrements pour une période définie, ou sur un territoire donné. L'artiste détient tous les droits sur ses morceaux, et perçoit des redevances du label ou du distributeur pour leur utilisation. Cela peut concerner la diffusion, la vente ou l'utilisation de la musique dans des films, publicités, ou jeux vidéo, par exemple. L’avantage, c’est que l’artiste conserve ses droits tout en permettant à d’autres d’exploiter son œuvre, souvent de manière plus large.


Un vinyle en train de tourner



4. Le contrat de distribution


Ce contrat met en relation le producteur et le distributeur. Ce dernier va alors prendre en charge la distribution et la promotion de la musique dans la plupart des cas. Les enregistrements peuvent être de support physique (CD ou vinyle) ou numérique (plateformes de streaming). Ici, le producteur peut détenir une part des droits d'auteur sur la musique. Le distributeur perçoit alors un pourcentage du prix de mise en vente. Ce type de contrat est le plus souvent utilisé par les jeunes artistes avant de signer avec un label.


L'écran d'un ordinateur sur un logiciel de mixage audio



5. Autres contrats


On retrouve aussi d'autre types de contrats :

  • le contrat de management, signé entre l'artiste et son manager, afin que ce dernier s'occupe de la carrière de l'artiste (concerts, image, négociations, etc.). Le manager perçoit en général 10 à 20% des revenus de l'artiste, et ne détient aucun droit sur sa musique.

  • le contrat de booking, signé entre l'artiste et l'agent de booking, permet au booker d'organiser et trouver des concerts pour l'artiste. Il peut aussi s'occuper de la logistique des concerts (transports, hébergement, etc.). L'agent de booking perçoit 10 à 15% des cachets de l'artiste.

  • le contrat 360º : dans ce type de contrat, le label ou toute autre entité s'engage à prendre en charge toute la carrière de l'artiste. Le label prend alors un gros pourcentage sur tous les revenus de l'artiste.








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