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Photo du rédacteurAnne-Louise GAYMARD

Interview Melody Walter et Faux rêveur



Aux alentours du parc du Luxembourg, j'ai rencontré Mélodie Walter et Faux Rêveur, deux musiciens passionnés ! Découvrez à travers quelques questions leurs musiques et leurs personnalités !


  • Vous avez deux noms séparés qui marque deux projets musicaux différents mais réunit sous la même bannière. Comment vous considérez-vous ?

Mélody Walter : « On se considère comme une collaboration pour le moment. Faux rêveur à son univers et moi j’ai le mien. On s’est dit qu’à deux, nous serions plus forts et nous pourrions amener le projet vers un style electro pop rock. »


Faux rêveur :  « Comme deux amis artistes qui collaborent pour créer ensemble »


  • Est-ce que chacun de vos noms de scène à une signification particulière ?

Mélody Walter : « Ce n’est pas mon nom de scène, c’est mon nom de famille et mon prénom qui sonnent bien ! Ce sont mes parents qui ont bien choisi. »


Faux rêveur : « Faux Rêveur a plusieurs significations :

* Jeu de mots Faux Rêveur / Forever 

* J'ai toujours la tête dans les nuages mais ça ne veut pas dire pour autant que je rêve

* J'ai créé ce side project lors d'une période où ma vie perso et pro ne fonctionnaient pas comme je le souhaitais. Je suppose qu'à cette époque je rêvais encore trop! »



« NOUS NE CHERCHONS PAS À AVOIR UN UNIVERS, ON EN PLUSIEURS, MÊME NOUS PARFOIS, ON SE SURPREND »


  • Décrivez-nous votre musique ?

Mélody Walter : « Notre musique c’est un mélange de genre, nos morceaux nous ressemblent, on ne voulait pas rentrer dans une case, on voulait partager un moment et se réunir, ce qui donne un truc loufoque à notre image ! »


Faux rêveur : « Quand je compose pour ce projet, j'aime créer des intros dreamy sans vraiment de structure, comme du vieux rock psychédélique et progressif jusqu'au drop où le rêve est fini. Donc la chute doit être prenante et le retour à la réalité choquante. C’est aussi un mélange d'électro et d’instruments réels influencés par la new wave, la techno, la trap, la pop, etc. »​


  • C’est quoi votre univers artistique ?

Mélody Walter : « Nous cherchons pas à avoir un univers, on a plusieurs, même nous parfois, on se surprend. Par exemple : on a un projet qui part en trap, alors que je n’ai jamais écouté ce genre de musique ! Finalement on est en recherche constante et on se surprend à aimer ça. »


Faux rêveur : « Tous les styles confondu du moment que ça groove »


  • Canapé passion, votre premier single est sorti avec un clip, parlez nous de celui-ci

Mélodie Walter : « Nous tenions à mettre des images sur notre univers et qu’il soit visuel ! Alors on l’a réalisé avec un groupe de potes qui nous a donné du temps et qui nous a fait confiance ! C’était un clip sans budget et tout le monde a donné de sa personne ! On a collaboré avec un scénariste, un monteur, un chef opérateur et avec des amis. »


Faux rêveur : «  Je travaille avec des amis réalisateurs, et ensemble nous avons décidé de tourner Canapé pour donner un univers visuel à ce premier titre. Le canapé remplace l'homme au point que la femme ne ressent plus le besoin d'avoir un homme dans sa vie. »




« C’EST UN PEU COMME DANS UN LABORATOIRE OU L’ON FAIT DES EXPERIENCES »


  • Comment vous êtes vous rencontrés ?

Mélody Walter : « On s’est rencontré dans une soirée. Le hasard fait bien les choses !

On s’est vu dans son studio pour un projet de Faux Rêveur et de fil en aiguille, on a recommencé à se revoir et à collaborer. »


  • Qu’est-ce qui vous inspire ?

Mélody Walter : C’est un peu comme un « laboratoire », on fait des expériences sonores on regarde ce qui marche et ce qui ne marche pas, au final, on est content et on a le grand smile. »


Faux rêveur : « Ce qui nous entoure. Nous sommes des récepteurs et nous retransmettons à notre manière les informations perçues »




« J’AI FAIT THE VOICE POUR ME CHALLENGER »


  • Vous travaillez de quelle manière ?

Mélody Walter : « Toujours au feeling, Faux rêveur possède son studio, on se fait des sessions pour une matinée ou un après-midi, j’apporte des mélodies et des paroles. Si ça l’inspire, il commence à trifouiller… Il est guitariste, donc avec sa guitare, on fait deux/trois accords, on change la mélodie, c’est au feeling, faut que ça nous plaise à tous les deux. »


Faux rêveur : « Mélody écrit, je compose. Je compose, Mélody écrit. 

On a pas encore de manière de travailler car c'est vraiment très récent. Je cherchais une chanteuse pour un edit de David Bowie. En contre partie, j'ai proposé de composer canapé pour elle, et la collab devait se finir. Entre temps, une soirée, un verre, elle m'a chanté notre prochain titre ( sirène ou rituels on ne sait pas encore...). J'ai tout de suite eu une idée et on avait le troisième titre. »


  • Votre parcours musical ?

Mélody Walter : « J’ai commencé dans la comédie musicale à l’âge de 12 ans, en montant sur de grandes scènes comme le bataclan et le théâtre du gymnase. J’ai tout de suite aimé faire de la scène ! Mon père est musicien, je ne me suis pas posé la question donc j’ai tout de suite chanté.

J’ai aussi fait The Voice pour me challenger, je ne me trouvais pas légitime pour être chanteuse et je sentais une sorte de pudeur face à ma voix, je voulais savoir ce que ça donnait de se mettre un gros coup de pied au cul (rire). C’est à partir de là qu’on a commencé à faire du son avec Faux Rêveur »


Faux rêveur : «  j'ai fait le conservatoire de musique classique et ensuite j'ai passé le diplôme de musicien professionnel en musique actuelle et amplifiée de la Music Academy International.

Maintenant je compose pour des artistes ou des entités. J'ai passé une formation pour devenir coach vocal et par conséquent, j'ai monté une petite structure de coaching.

A côté, je lance mon projet artistique Iba Boo »


  • Qu’est ce que vous nous réservez pour cette année ?

Mélody Walter : « Au mois de mai, on devrait tourner notre deuxième clip et notre deuxième single, nous vous réservons plein de surprises mais on ne peut pas encore parler d’un EP. Tant qu’on partage un bon moment, nous continuerons à faire des singles et peut être dans le futur un plus gros projet. »




LE MOT POUR LA FIN


  • Une anecdote ?

Mélody Walter : « La première chanson que j’ai écrite parlait d’une hirondelle et ça faisait « mon hirondelle, ouvre tes ailes et vole vole » Je chantais le morceau pendant deux minutes ! (rire) »


Faux rêveur : « Lors du tournage dans la station de radio abandonnée, nous avons fait un timelapse pendant que les filles courraient partout avec la musique à fond et Melody est tombée devant la caméra et s'est relevée en reprenant sa course folle comme si personne n'avait remarqué... c'était très drôle !



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