« La folie des hommes » : quand le militant écologique Paul Watson dénonce… en musique !

Une union comme on n’en avait jamais vue : le pionnier de l’écologie Paul Watsonet et Lémofil, une plume acérée de la nouvelle génération. Ensemble, ils dénoncent la pêche à la baleine, et ça vaut le détour.

Son nom ressort souvent dans la presse. Paul Watson est un écologiste et militant canadien. Cofondateur de Greenpeace, il fonde également Sea Shepherd. Il lutte depuis des décennies contre la pêche illégale et la chasse aux cétacés. En prenant de l’ampleur, le combat de sa vie a fini par le conduire en prison. À sa libération, il est immédiatement contacté par Mangroove Music, un label qui souhaite créer un titre mêlant rap et poésie avec le chanteur et rappeur Lémofil. Partageant les mêmes valeur set le goût de la poésie, les deux hommes donnent naissance à une nouvelle chanson : «LA FOLIE DES HOMMES ».

Une musique de Paul Watson et de Lémofil qui fait entendre la voix des océans

Avec ce projet, le duo ne fait pas dans le banal. Le morceau est rythmé par les sons des cachalots, des baleines et différents bruits des fonds marins. Grâce à la collaboration du centre de bioacoustique de La Sorbonne, le titre nous plonge dans les abysses et dans l’histoire déchirante qui lie Paul aux baleines. La bioacoustique permet de comprendre le langage des cétacés : ces sons peuvent exprimer la joie, la tristesse, un appel ou un cri de ralliement. En gros, c’est comme si les baleines chantaient avec notre duo… et elles en ont des choses à dire.

« LA FOLIE DES HOMMES » est un morceau à la fois dur et lumineux, où le flow incandescent de Lémofil fait surgir un espoir qui subsiste encore dans le cœur des hommes. Cette musique est un appel à l’humanité : revenir en arrière et laisser la mer comme elle est. Si elle dénonce le manque d’humanité de certains, elle humanise à l’inverse ces animaux marins en mettant en avant leurs vies, leurs sentiments et même leurs familles.

La musique a été produite spécialement à l’occasion de la conférence des Nations unies sur l’océan qui s’est tenue dernièrement à Nice. En tout cas, chez Silence Éphémère, on capte le message et… on adore !