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Photo du rédacteurAnne-Louise GAYMARD

Retour sur un live rock qui a fait trembler les murs du point éphémère !



Nous sommes le vendredi 15 février, les amoureux de la Saint-Valentin continuent à batifoler et les fêtards n’ont qu’une envie : Danser, bouger et s’amuser. Dehors il fait doux, cependant à l’intérieur du Point Éphémère les spectateurs bouillonnent !

Billet pris et poignet tatouée par le vigile, les portes de la frénésie s’ouvrent enfin ! À l’intérieur : du Rock en fond sonore, une scène déjà préparée et un bar qui fait couler des litres de bière. La fosse se remplit peu à peu, les voix s’élèvent, les geeks restent sur leurs portables, les couples et les groupes d’amis se retrouvent pour une soirée déjantée. Tous les âges se rencontrent, on reconnaît bien là, l’ambiance rock dans toute sa splendeur. 

Quelques degrés et décibels en plus, EUT, commencent leur concert. Ils donnent le ton et créent l’ambiance chez les spectateurs. En attendant le début de Crocodiles, direction les loges pour faire leur connaissance.

Crocodiles est un groupe d’Indie Rock, composé de Brandon Welchez (chant, guitare rythmique) et Charles Rowell (guitare lead). Leur dernier album se prénomme « Love Is Here (the end is near)». En backstage, ils étaient détendus et souriants.

D’où venez-vous ?

« San Diego ! En Californie »

Pouvez-vous décrire votre musique en trois mots ?

Brandon Welchez sans aucune hésitation s’avance : « Rock, and, Roll » (rire de tous les deux).

C’est quoi votre rituel avant de monter sur scène ?

« Nous buvons, beaucoup… (rire de tous les deux), nous nous faisons des accolades, nous écoutons de la musique, des trucs normaux, nous ne faisons rien de vraiment spécial. »

À quoi doit-on s’attendre pour votre concert ?

« Beaucoup d’énergie, du bruit. Un concert bruyant avec de l’énergie ! »

Le petit mot pour la fin :

Préférez-vous San Diego ou New York ?

Charles Rowell répond : « même si nous sommes très attaché à San Diego sentimentalement, je préfère New York pour le dynamisme de la ville et ce qu’elle peut nous offrir ».

Le concert EUT terminé, la foule se dissout. Les sourires s’affichent, les spectateurs apprécient leur soirée, qui est de loin terminée !

21h55 : Les gens s’avancent avec de nouvelles pintes à la main. L’excitation monte comme le nombre de grammes dans leurs sangs. Après notre entrevue avec Crocodiles, on peut imaginer les deux rockeurs commencer leur rituel ! La température monte assez vite ! Les techniciens préparent la scène.

Les lumières s’éteignent le batteur et le bassiste s’avance et jouent à deux « Heart Like a Gun ». Le style est donné ! Brandon Welchez et Charles Rowell arrivent, lunettes de soleil et boucles d’oreilles obligatoires, à la conquête de l’univers Rock !



Dignes de vraies Rock Stars, ils mettent le feu, gardant une prestance continuelle. Crocodiles s’imposent sur scène et font monter le son ! (et pas seulement d’un micro qui a eu un problème de balance).

Le genou relevé, la veine du cou apparente, Brandon Welchez, enchaîne les morceaux avec maitrise. On ressent bien l’énergie qui se dégage du groupe, la fosse encore timide secoue la tête, les pieds tapent sur le sol, d’autres plus extravertis commencent à danser.

Les guitares saturées crient, Charles Rowell envoie du lourd pour ses solos ! Il sue à grosses gouttes, danse, se déchaine, on ressent une inspiration d’Elvis Presley dans ses déhanchements ! Toujours ses lunettes de soleil sur le nez, il donne tout et la foule commence à danser peu à peu. 

Les guitares Fender deviennent euphoriques, l’univers de trip et de folie se fait sentir, ils nous font voyager jusqu’en Amérique dans un univers lourd et Rock N Roll.

Les gens commencent à sauter, puis le premier Pogo est établi par un groupe de jeunes au milieu de la fosse. Devant le stage, ça saute, ça sourit, ça chante les paroles des chansons. Le concert est une réussite.

Le groupe part une première fois, les spectateurs demandent un rappel, deux minutes plus tard, Charles Rowell et Brandon Welchez, reviennent encore plus surchauffés, l’ambiance dans la salle est survoltée. Une des cordes de la guitare de Brandon Welchez, se casse, rien ne peut l’arrêter, il continue de chanter et de jouer.

Ils s’en vont une deuxième fois… la foule demande un deuxième rappel ! Des cris, des applaudissements, des claquements de mains rythmés pour qu’ils reviennent. Rien ni fait, les techniciens reviennent ranger les instruments.

Certains spectateurs continuent à danser sur la musique du Point Éphémère. D’autres rentrent chez eux. Le concert est fini, néanmoins les sourires restent. Crocodiles a réussi à faire un concert Rock N Roll comme on les aime !

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