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Interview de MAB

Photo du rédacteur: Anne-Louise GAYMARDAnne-Louise GAYMARD

À l'occasion de leur premier single "Atlas", nous avions rencontré le duo charismatique dans leur studio à Montmartre !

Aujourd'hui avec trois titres sonores et puissants, MAB se place dans les artistes montants à suivre de très près !



" On joue avec nos différences tant artistiques que quotidiennes ! "



Nous avons remarqué que MAB représente 3 lettres, deux frères et un groupe, décrivez-nous ces trois points !


Adrien « Les trois lettres sont les trois premières lettres de notre nom de famille : Mabillat. Les deux frères, c’est Gabriel et moi. Pour le groupe, c’est l’association de nos idées, de nos caractères et de nos cultures musicales dans MAB. »


Gabrielle « Ça aurait pu être cinq lettres mais concernant notre nom de groupe, on tentait de présenter quelque chose avec de l’impact et court. Au niveau des deux frères, on joue avec nos différences tant artistiques que quotidiennes ! Nous aimons bien faire fusionner cette différence dans nos sons. »


Décrivez-nous votre musique en quelques mots ?


Gabriel « On fait de la pop urbaine, pop pour l’objectif de faire des chansons fédératrices avec de la mélodie qui soit accessible, bien que recherchées et parfois déroutantes. Urbaine pour l’influence Hip Hop et la production.


Adrien « C’est pour la partie studio, avec notre musique sur scène nous ajoutons une énergie rock avec la guitare. »



Quel est votre univers artistique ?


Adrien « Pour une personne qui nous découvre, je le traduit par ce qui m’influence artistiquement, on vient tous les deux du rock, on a commencer les Guns N' Roses. Après, il y eu plein de choses, on a découvert le rap, l’électro puis j’ai fait une école de jazz. Notre univers est assez fourni. J’aime aussi beaucoup le cinema, les westerns avec la série « Godless » sur Netflix qui rentre dans mon univers. »


Gabriel « Mon univers est musicale, j’ai fait du piano, j’adore déchiffrer du Bach, j’adore Chopin, j’aime bien sûr écouter beaucoup de rap avec Eminem ou le rap français avec Nekfeu, Orelsan et Lomepal. J’aime bien lire aussi, donc au niveau de mon univers il y a quelque chose d’assez intellectuelle. »


" Nous sommes des êtres contradictoires, même avec toute la bienveillance du monde "



On se souvient de « Prémices », votre première EP et certains de vos morceaux : Focus, Gringo et Huston. Cependant vous avez tout effacé comme si vous vouliez prendre un nouveau départ, ce changement marquerait-il un renouveau dans votre univers artistique ?


Gabriel « Exactement, c’est un nouveau départ, on a voulu vraiment faire table rase, ce qu’on va produire maintenant va être different de ce qui a précédé. Les anciennes musiques avaient un caractère un peu diffus, hétérogènes et expérimentales, aujourd’hui nous avons une meilleure maturité sur notre musique.


Adrien « Un embryon de maturité artistique (rire) »


Gabrielle « (rire) voilà, on a quelque chose qui est mature et homogène. Il y a une idée directrice qui est respectée dans un morceau à l’autre alors que dans « Focus » et « Prémices » ce n’était pas forcément le cas. »


Adrien « Nous ne voulions pas être dans la continuité, on a préféré avoir une rupture, maintenant il y a quelque chose qui est tranché. »



Parlez-nous d’Atlas, un morceau accompagné d’un clip engagé dans l’écologie.


Adrien « Nous aimons pas trop ce mot, c’est un peu un mot fourre-tout. Avant, nous voulions faire des choses engagées, mais c’était vide ou moralisateur pour rien.

Ce qu’on a voulu faire dans ce morceau : c’est aborder un sujet essentiel et omniprésent dans nos vies et l’aborder de façon la plus claire possible. Gabriel joue un personnage qui est le résultat de nos réflexions. Nous sommes des êtres contradictoires, même avec toute la bienveillance du monde, il faut qu’on accepte toutes les contraintes de l’écolgie, d’où est arrivée le personnage de Gabriel un peu ambigu. »


Gabrielle « Au premier abord, c’est un morceau qui est contre l’écologie, si vous prenez les paroles aux sens littérales. Le personnage se moque de tous les gens qui pensent qu’on peut encore sauver le climat. Nous avons voulu prendre le contre-pied du discours ambiant qui est très hypocrite en disant qu’il faut sauver le monde, mais très peu accompagner d’acte. Nous avons préféré mettre en musique : l’inaction. »


Proche de vos auditeurs sur Instagram, vous montrez votre quotidien de musicien, des coups de cœur et des coups de gueule, parlez nous sans filtre , qu’est ce que vous aimez le plus partagé sur Instagram ?


Adrien « Ce que nous aimerions partager le plus et ce que nous ne partageons pas, sinon, c’est trop bête : quand tu passes des heures dans une pièce, tu commences à atteindre des sommets de bêtises, qui sont géniaux. Nous n’avons pas le réflexe de les capter sur le moment.

Sinon, j’ai toujours été fasciné sur l’envers du décor. Comment ça se passe en studio, avant un concert, une tournée… J’aime partager comment une chanson à 10 vies avant et ne ressemble plus du tout à la première version. »


Gabriel : « On essaye de faire rentrer les gens au cœur de nos activités ! »


Qu’est-ce que vous écoutez le plus en ce moment ?


Adrien « En ce moment, j’écoute Frank Zappa l’album « Sheik Yerbouti" et j’écoute Gorillaz à fond la caisse ! »


Gabriel « J’écoute du Damso et j’ai enfin pigé sa singularité, « lithopédion » est un grand album et j’ai mis beaucoup de temps à le comprendre et je souhaite à tous les gens qui ont des préjugés, je les invite à lui donner une dixième chance s’il le faut. »



Le clip qui vous a le plus marqué ?


Gabrielle « This is a America ! »


Adrien « De ouf »


Gabriel « On adore l’esthétique américaine. Utiliser le terme engagé avec eux ça serait presque les rabaisser, ils sont beaucoup plus qu’engagé. Ils disent quelque chose de la société avec une qualité d’image incroyable et de gros budgets et c’est ça qui est super fort. »



Tu as le tatouage Focus sur ton bras, est-ce en rapport avec la musique focus ?


Gabriel : « C’est un rapport direct, j’ai fait ce tatouage en même temps que j’ai écrit cette chanson. C’est un mot que je me répète, je suis quelqu’un qui a besoin d’aller dans une direction précise et quand j’ai l’impression d’en dévier, ça me fait souffrir, ce mot m’aide à me reconcentrer. »



LE MOT POUR LA FIN


Avec un nouveau clip, qu’est-ce que vous nous réservez pour cette année ?


Adrien « Nous travaillons beaucoup sur nouvel EP qui sortira bientôt, on travaille aussi beaucoup le live, nous avons beaucoup de date en cette rentrée.

Avec un making off sur atlas, du quotidien, report de la journée, préparer des contenus visuels pour submerger les gens dans nos délires. »


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